Concert de clôture
Pour conclure cette première édition du festival, nous vous présenterons deux œuvres majeures du répertoire de musique de chambre. Bien que de styles différents, elles partagent une profondeur émotionnelle et une texture sonore captivante.
Écrit en 1893, le Quatuor en sol mineur est l'une des compositions les plus significatives de Debussy. Elle rompt avec les conventions de la musique classique précédente en intégrant des harmonies singulières et des textures liquides et ondoyantes, typiques du style impressionniste. La pièce se distingue par sa richesse sonore et ses paysages musicaux particulièrement évocateurs et raffinés, parfois même cinématographiques.
Le Quintette pour piano en mi bémol majeur, op. 44, de Robert Schumann a été composé en septembre et octobre 1842. Première œuvre romantique pour cette formation, il est écrit pour piano et quatuor à cordes (deux violons, alto et violoncelle). Il fut créé le 8 janvier 1843 par des musiciens du Gewandhaus de Leipzig et Clara Schumann au piano. On sait que l'inspiration de Schumann fonctionnait par bouffées, et que le créateur s'intéressait à un genre musical jusqu'à en épuiser les possibilités d'expression, avant de d'abandonner, définitivement le plus souvent. Ainsi, en 1842. Il explore la musique de chambre, quatuors et quintettes, écrit sept œuvres qu’il juge définitives, et ne reviendra jamais à une formation supérieure au trio. Le compositeur, apporte ici une richesse harmonique et mélodique faisant croître une force émotionnelle qui captive l'auditeur.